"La sculpture de Poidvin revêt un caractère quasi architectural par les oppositions de pleins et de vides, par les entailles et les reliefs, et surtout par les cavités, devenant autant d'ouvertures qui dirigent notre regard vers des cheminements Piranésiens : semblants d'escaliers, dénivellations, avant-corps en porte à faux... Les entrelacs mystérieux participent à ce monde de rêve où les boursouflures et les dépressions engendrent un univers organique. La terre cuite est peu souvent laissée en son état d'origine : sublimée par la couleur, la transparence des turquoises ou les noirs profonds, elle est transfigurée et fait tressaillir la matière qui vibre et semble rendre hommage aux délires de Gaudi..." Alain Biancheri, Guid'Arts 1993-1994, Z'éditions, Nice |
L'art est un jeu...
La création n'a pas besoin de culture pour se faire valoir, elle doit être spontanéité créatrice : c'est ce que j'essaie de réaliser.
La sincérité (avec toutes les images qui trainent dans ma tête) : par là vont mes pas.
Lorsque je peins, dessine, sculpte : je crée, plus exactement j'invente pour le plaisir d'inventer, pas forcément dans le but de comprendre, de connaître mieux les choses, la nature; mais pour me comprendre, saisir une vérité, également pour l'illogisme, le fantasque, l'amusement, pour participer à une grande fête, ivre des possibilités créatrices.
Et à quoi bon créer si nous savons où cela nous mène.
Le "hasard" fait parti de l'invention : l'artiste le dirige.
Une création m'intéresse dans la mesure où je ressens une vie, ce qui sous-entend qu'une œuvre, je la construis, je dissimule, j'ajoute jusqu'au moment où elle semble exister : je n'essaie pas de faire beau, j'essaie de faire vrai.
Pierre Poidvin
La création n'a pas besoin de culture pour se faire valoir, elle doit être spontanéité créatrice : c'est ce que j'essaie de réaliser.
La sincérité (avec toutes les images qui trainent dans ma tête) : par là vont mes pas.
Lorsque je peins, dessine, sculpte : je crée, plus exactement j'invente pour le plaisir d'inventer, pas forcément dans le but de comprendre, de connaître mieux les choses, la nature; mais pour me comprendre, saisir une vérité, également pour l'illogisme, le fantasque, l'amusement, pour participer à une grande fête, ivre des possibilités créatrices.
Et à quoi bon créer si nous savons où cela nous mène.
Le "hasard" fait parti de l'invention : l'artiste le dirige.
Une création m'intéresse dans la mesure où je ressens une vie, ce qui sous-entend qu'une œuvre, je la construis, je dissimule, j'ajoute jusqu'au moment où elle semble exister : je n'essaie pas de faire beau, j'essaie de faire vrai.
Pierre Poidvin